C’est le retour des troupeaux, moins nombreux cette année à être partis en montagne, à cause de cette canicule et des températures de plus en plus élevées en altitude, de la raréfaction de l’eau et donc de la diminution des ressources fourragères. Deux phénomènes liés au changement climatique qui bouleversent la conduite des troupeaux et l’équilibre déjà fragile du berger et de son exploitation. Ceux qui sont restés en plaine se sont organisés autrement et cela a coûté cher en alimentation pour le bétail. Le conflit en Ukraine et la sortie de la crise sanitaire ont fait des dégâts dans tous les secteurs économiques, les prix ont flambé. On le savait très bien, mais la saison touristique arrivant, tout cela était resté sous silence médiatique, pour ne pas effrayer le tourisme de masse, cette hystérie collective ou plutôt cette névrose, suivant le côté où l’on se trouve. Que rapporte objectivement cette activité économique ? Est-elle encore souhaitable sans y adjoindre de quotas ? L’afflux de ce tourisme de masse est de moins en moins supportable. Trop peu informés, et sans notion de territoire, les populations continentales investissent les espaces naturels comme ils vont au parc d’attraction et les consomment sans en respecter les écosystèmes et l’environnement. La sécheresse de cet été l’a mis en exergue ; fleuves et torrents pris d’assaut, il aura fallu l’arrivée de quelques orages et crues importantes pour mettre un terme à la prédation ! Nous ne sommes pas prêts à accueillir autant de monde, nous ne sommes pas organisés, et nous ne surveillons pas notre environnement. C’est un constat !
Nous voici redevenus insulaires. Les températures sont revenues presque à la normale et l’on respire. Les foires de l’été nous ont permis de nous revoir, de faire des projets et de découvrir les initiatives de chacun. Dans ce numéro 15, nous vous restituons, à vous lecteurs, ce qui se passe dans les microrégions, dans les territoires de l’intérieur et de montagne, dans la ruralité. Nous partageons avec vous nos belles rencontres avec ceux qui font et innovent. Dans le respect des traditions et de notre environnement, il y a la place pour la création.Cela donne de l’espoir pour que ce monde change. La production est de qualité et partout fleurissent les initiatives. Paysans, artisans, acteurs du rural, la transition est en marche, le changement climatique nous l’impose, plus que jamais. Nous avons jusqu’à l’été prochain pour nous adapter, économiser et stocker l’eau. Notre terre ne demande qu’à produire et nous pouvons augmenter le pourcentage de notre autonomie alimentaire. L’agriculture doit nous nourrir convenablement, mais les consomateurs doivent aussi faire des efforts. Souvenons-nous de la crise sanitaire. La politique régionale est ambitieuse, il nous faut plus d’autonomie pour la mener à bien. Ce combat est important, il faut qu’il aboutisse afin que notre territoire sorte enfin de ses contradictions souvent dues à ses contraintes.
Nous voici redevenus insulaires. Les températures sont revenues presque à la normale et l’on respire. Les foires de l’été nous ont permis de nous revoir, de faire des projets et de découvrir les initiatives de chacun. Dans ce numéro 15, nous vous restituons, à vous lecteurs, ce qui se passe dans les microrégions, dans les territoires de l’intérieur et de montagne, dans la ruralité. Nous partageons avec vous nos belles rencontres avec ceux qui font et innovent. Dans le respect des traditions et de notre environnement, il y a la place pour la création.Cela donne de l’espoir pour que ce monde change. La production est de qualité et partout fleurissent les initiatives. Paysans, artisans, acteurs du rural, la transition est en marche, le changement climatique nous l’impose, plus que jamais. Nous avons jusqu’à l’été prochain pour nous adapter, économiser et stocker l’eau. Notre terre ne demande qu’à produire et nous pouvons augmenter le pourcentage de notre autonomie alimentaire. L’agriculture doit nous nourrir convenablement, mais les consomateurs doivent aussi faire des efforts. Souvenons-nous de la crise sanitaire. La politique régionale est ambitieuse, il nous faut plus d’autonomie pour la mener à bien. Ce combat est important, il faut qu’il aboutisse afin que notre territoire sorte enfin de ses contradictions souvent dues à ses contraintes.