L'historien, et en particulier le médiéviste, fera connaissance avec Cagna grâce à diverses sources, qu’elles soient littéraires ou cartographiques, mais parmi toutes, celle qui retiendra son attention est certainement l’évocation de Giovanni della Grossa (1) lorsqu’en définissant les contours du Fretu le chroniqueur donne pour limite nord-ouest un sommet en apparence anodin qui n’est même pas le toit du massif et dont le nom, absent de la tradition orale, apparaît pour la dernière fois à la fin du XVIIIe siècle, sur le Plan Terrier. (2) Cette Punta Coccia, située entre Uvaci et u Monti Tignosu, a de quoi susciter la curiosité puisqu’elle signale aujourd’hui encore la zone de jonction entre quatre grands domaines devenus territoires communaux (Caldareddu, Sartè, Livia et Fìgari), et à l’instar des anciennes possessions de Rinuccio della Rocca au Cuscionu sur la limite entre Quenza et Zìcavu, ce secteur est une propriété privée, corollaire d’un contexte d’hoirie particulier. En outre, rappelons que Rinuccio avait fait de Cagna son refuge, sa selva, (3) après la reddition de Roccataddata ; la toponymie traditionnelle en a largement perpétué le souvenir. (4)
Un second témoignage vaut d’être cité, en tant qu’il émane d’une œuvre jugée si pertinente que les géographes de l’époque s’en inspirèrent pour amender leurs plans. (5) Il s’agit des notes d’Agostino Giustiniani à propos du Fretu (6) dont il vante les qualités, prenant soin de
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Un second témoignage vaut d’être cité, en tant qu’il émane d’une œuvre jugée si pertinente que les géographes de l’époque s’en inspirèrent pour amender leurs plans. (5) Il s’agit des notes d’Agostino Giustiniani à propos du Fretu (6) dont il vante les qualités, prenant soin de
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