‘‘ Pace é salute à e capre chi i pastori passanu è venenu’’
Cette formule, apprise des anciens, me revient à l’esprit en ce début d’année. On se l’échange toujours avec un peu d’ironie. En effet, on peut l’interpréter en disant que les chèvres restent des chèvres, même sans maître, alors que le berger sans ses bêtes n’en est plus vraiment un, ou que s’il vient à manquer, un autre le remplacera. Cela démontre l’importance ancestrale du troupeau dans la vie du berger et la nécessité de le conserver dans les meilleures conditions possibles. Or de nos jours, il semblerait que les bergers passent plus qu’ils ne viennent..