A l’époque de nos arrières grands parents le travail de la terre et des bêtes était une nécessité, la vie était difficile. Si leurs enfants en avaient l’occasion il fallait partir à la ville où les conditions étaient moins rudes et la vie plus prospère : un bureau, des vacances, un salaire, un certain confort.
Deux générations plus tard et bien que les conditions matérielles aient changé à tous les niveaux de la société, le choix de vie d’être berger reste un engagement, dans un travail quotidien et sérieux. En effet il ne s’agit pas là d’opter pour la facilité, mais c’est faire le choix d’être en accord avec ses valeurs, la volonté de perpétuer la tradition agro-pastorale, de redonner un second souffle à nos villages qui constituent l’âme de notre territoire, d’être maître de son existence et d’y trouver un sens.
L’important dans une vie n’est-il pas de s’accomplir, de se lever chaque matin, animé par l’envie de faire. Vivre de ce que l’on aime n’est ce pas là une grande richesse ? Etre berger c’est d’abord faire le choix de vivre d’une passion. La passion des bêtes, d’une culture. Le choix d’une vie en harmonie avec des valeurs qui nous sont propres. Un grand privilège.
