Alors que les derniers vacanciers du mois d’Août sont repartis, un nouveau drame survient sur le littoral corse. Massimu Susini, l’enfant de Carghjese, est abattu froidement dans le dos. La vie des hommes aurait-elle si peu d'importance pour ceux qui ont l’argent comme seule religion ? L'affairisme franchit allégrement la ligne jaune lorsque son propre intérêt est menacé, pour franchir la ligne rouge en éliminant purement et simplement un travailleur. Faut-il fermer les yeux, laisser faire et s’accommoder des injustices flagrantes ?
La colère et la douleur que chacun de nous éprouve se sont transformées en manifestations collectives. Ici et là des voix se sont élevées pour crier encore une fois que les intérêts mafieux doivent être combattus, que ce pouvoir de l’ombre qui ne doit son existence que par la terreur et le meurtre n’a pas sa place dans la société corse et qu’il nous faut lutter à chaque instant contre l’argent facile, la drogue, la spéculation.
Comment ne pas garder espoir, quand, dans tout le territoire, hommes et femmes travaillent fièrement et que des initiatives fleurissent partout. Les forces vives se battent pour dire stop à la pollution, pour tenter de limiter le changement climatique en inventant ‘d’autres économies, d’autres moyens de production, plus solidaires, plus respectueux et plus vertueux. On crée, on se réapproprie la terre, parfois difficilement, elle ne demande qu’à produire. Sous le maquis il y a l’espoir, celui de travailler cette terre pour nourrir les hommes et refuser qu'elle ne devienne exclusivement un territoire de villégiature. Il faut soutenir ceux qui produisent et se battre à leur côté car aujourd’hui de nouvelles menaces pèsent sur le monde agricole insulaire, avec la destruction des outils de travail, et la remise en cause des surfaces de production.
La technocratie n'a souvent qu'une approche comptable de la situation avec des connaissances gravement lacunaires du terrain et de la spécificité des territoires. Les raisonnements segmentés qui consistent à appliquer des règles communes sur des territoires complétement différents ne sont qu’injustice et ces mesures extrarégionales mettent en péril le devenir des petites exploitations d’élevage. C’est toute la population insulaire qui est concernée, car le monde paysan est indispensable au territoire !
La politique territoriale s’efforce de construire ce que le suffrage démocratique lui a confié. Les choses avancent, mais on remarque que pour les problématiques urgentes et elles sont nombreuses, ne citons que les déchets par exemple, elle n’a pas le pouvoir d’agir. Les domaines de compétences doivent être élargis avec plus d’autonomie et permettre ainsi d’aller plus vite dans l’application de la politique validée par les urnes. A défaut, on voit bien que les problèmes ne seront pas résolus.
Cela fera bientôt un an qu’Edmond Simeoni nous quittait, souvenons-nous de ses mots : « n’oubliez jamais que seule la liberté guide nos pas »
La colère et la douleur que chacun de nous éprouve se sont transformées en manifestations collectives. Ici et là des voix se sont élevées pour crier encore une fois que les intérêts mafieux doivent être combattus, que ce pouvoir de l’ombre qui ne doit son existence que par la terreur et le meurtre n’a pas sa place dans la société corse et qu’il nous faut lutter à chaque instant contre l’argent facile, la drogue, la spéculation.
Comment ne pas garder espoir, quand, dans tout le territoire, hommes et femmes travaillent fièrement et que des initiatives fleurissent partout. Les forces vives se battent pour dire stop à la pollution, pour tenter de limiter le changement climatique en inventant ‘d’autres économies, d’autres moyens de production, plus solidaires, plus respectueux et plus vertueux. On crée, on se réapproprie la terre, parfois difficilement, elle ne demande qu’à produire. Sous le maquis il y a l’espoir, celui de travailler cette terre pour nourrir les hommes et refuser qu'elle ne devienne exclusivement un territoire de villégiature. Il faut soutenir ceux qui produisent et se battre à leur côté car aujourd’hui de nouvelles menaces pèsent sur le monde agricole insulaire, avec la destruction des outils de travail, et la remise en cause des surfaces de production.
La technocratie n'a souvent qu'une approche comptable de la situation avec des connaissances gravement lacunaires du terrain et de la spécificité des territoires. Les raisonnements segmentés qui consistent à appliquer des règles communes sur des territoires complétement différents ne sont qu’injustice et ces mesures extrarégionales mettent en péril le devenir des petites exploitations d’élevage. C’est toute la population insulaire qui est concernée, car le monde paysan est indispensable au territoire !
La politique territoriale s’efforce de construire ce que le suffrage démocratique lui a confié. Les choses avancent, mais on remarque que pour les problématiques urgentes et elles sont nombreuses, ne citons que les déchets par exemple, elle n’a pas le pouvoir d’agir. Les domaines de compétences doivent être élargis avec plus d’autonomie et permettre ainsi d’aller plus vite dans l’application de la politique validée par les urnes. A défaut, on voit bien que les problèmes ne seront pas résolus.
Cela fera bientôt un an qu’Edmond Simeoni nous quittait, souvenons-nous de ses mots : « n’oubliez jamais que seule la liberté guide nos pas »