Nous avons quitté une période difficile où chacun est resté chez soi pendant de très longues semaines. Nous avons regardé passer le printemps notamment sur les écrans. Les plus chanceux l’ont vécue dans leur jardin ou encore au village. L’été est arrivé mais une autre saison était au centre des interrogations en Corse. Qu’allait-il devenir de la saison touristique qui pèse considérablement sur l’économie de l’Ile depuis des décennies ? Elle a commencé péniblement mi-juillet pour ralentir, déjà début septembre. Durant cette période, certains professionnels ont pu, par leur labeur et en rationnalisant leurs charges, sauver les meubles. Avec la reprise de nos activités professionnelles, nous avons aussi retrouvé nos relations sociales.
Isula Muntagna n’a jamais cessé son activité grâce à l’énergie déployée par la direction et l’implication de tous les contributeurs. Nous évitons, non sans efforts, les écueils de la crise et de sa gestion. C’est ainsi que nous publions et célébrons notre numéro 10, pour continuer à témoigner de la dynamique de l’intérieur et de l’ensemble des territoires insulaires. Ils sont nombreux à se démener pour faire vivre leur projet, pour leur village, pour leur île. Et c’est le cas de tous les acteurs du territoire que vous rencontrerez en parcourant notre magazine. Véritables forces vives de l’intérieur, de la montagne et de la plaine, ces acteurs sont éleveurs, agriculteurs, artisans, pêcheurs, artistes etc.
Vous retrouverez dans ce numéro, des gens qui vivent au rythme des saisons cette fois celles de la nature. Les bêtes vont redescendre des estives pour laisser place aux mises-bas, suivies de la traite et de la production fromagère. On termine les vendanges et on s’apprête à récolter les olives. Ces gens vivent en harmonie avec leur terre et l’organisation maitrisée et raisonnée de l’espace évite les effets spéculatifs. Différents producteurs se sont organisés en circuits courts, une alternative pour consommer local et endiguer les excès d’importations avec leur cortège de consumérisme, générateurs de déchets et autres nuisances. Soyons lucides, le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Ne baissons pas non plus la garde pour garder le cap.
Aujourd’hui comme hier nous continuons à valoriser nos productions ou initiatives locales en regardant vers et depuis l’intérieur. Formulons le vœu que des politiques régionales efficaces et fédératrices impulsent une revitalisation de ces territoires, à l’instar de celle initiée par le Comité de Massif en matière de reconquête des estives. Puisse l’écho de ces politiques retentir au-delà des frontières géographiques de l’île.
Aujourd’hui plus qu’hier, nous devons nous concentrer sur les actions à mener quotidiennement au bénéfice de la ruralité et de notre montagne.
Isula Muntagna n’a jamais cessé son activité grâce à l’énergie déployée par la direction et l’implication de tous les contributeurs. Nous évitons, non sans efforts, les écueils de la crise et de sa gestion. C’est ainsi que nous publions et célébrons notre numéro 10, pour continuer à témoigner de la dynamique de l’intérieur et de l’ensemble des territoires insulaires. Ils sont nombreux à se démener pour faire vivre leur projet, pour leur village, pour leur île. Et c’est le cas de tous les acteurs du territoire que vous rencontrerez en parcourant notre magazine. Véritables forces vives de l’intérieur, de la montagne et de la plaine, ces acteurs sont éleveurs, agriculteurs, artisans, pêcheurs, artistes etc.
Vous retrouverez dans ce numéro, des gens qui vivent au rythme des saisons cette fois celles de la nature. Les bêtes vont redescendre des estives pour laisser place aux mises-bas, suivies de la traite et de la production fromagère. On termine les vendanges et on s’apprête à récolter les olives. Ces gens vivent en harmonie avec leur terre et l’organisation maitrisée et raisonnée de l’espace évite les effets spéculatifs. Différents producteurs se sont organisés en circuits courts, une alternative pour consommer local et endiguer les excès d’importations avec leur cortège de consumérisme, générateurs de déchets et autres nuisances. Soyons lucides, le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Ne baissons pas non plus la garde pour garder le cap.
Aujourd’hui comme hier nous continuons à valoriser nos productions ou initiatives locales en regardant vers et depuis l’intérieur. Formulons le vœu que des politiques régionales efficaces et fédératrices impulsent une revitalisation de ces territoires, à l’instar de celle initiée par le Comité de Massif en matière de reconquête des estives. Puisse l’écho de ces politiques retentir au-delà des frontières géographiques de l’île.
Aujourd’hui plus qu’hier, nous devons nous concentrer sur les actions à mener quotidiennement au bénéfice de la ruralité et de notre montagne.